22 septembre 2011
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Lundi 19 septembre 2011, une délégation du bureau d’Essonne Nature Environnement (l’union des
associations de défense de l’environnement en Essonne) a été reçue par Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement
durable, des Transports et du Logement.
Au cours de cette rencontre, plusieurs points concernant la protection de la biodiversité en Essonne ont
été abordés et notamment : la reconversion de la base aérienne de Brétigny-sur-Orge, le grignotage des terres agricoles et l’implication d’ ENE dans la création d’ABC -atlas de la
biodiversité dans les communes.
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22 septembre 2011
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Jusqu’à présent, l’exploitation des gaz de schiste était critiquée pour son impact environnemental local. Un rapport du Tyndall Centre met également en cause l’impact
climatique d’une exploitation généralisée de ce shale gas.
Il était logique que
les climatologues s’emparent du dossier des gaz non conventionnels (GNC). Car, qui mieux que ces observateurs patentés des changements climatiques peuvent évaluer l’impact de l’utilisation
(croissante) annoncée de ce nouveau « type » d’hydrocarbures ?
C’est
désormais chose faite. Une équipe du Tyndall Centre for Climate Change Research vient de commettre un rapport
sur ces fameux GNC. Et leur vision des gaz de charbon, gaz compacts et autres gaz de schiste n’est pas des plus réjouissantes.
En 87 pages, les
climatologues britanniques rappellent l’importance des réserves (10.400 milliards de mètres cubes de réserves récupérables aux Etats-Unis) et l’évolution des techniques qui permettent désormais
d’exploiter ces gisements jadis hors de portée (économique) des foreurs. Selon les projections de l’Energy Information Administration américaine (l'organisme de statistiques du ministère de
l'énergie, ndlr), rappelle le rapport du Tyndall Centre, les GNC fourniront en 2035 le quart du gaz consommé outre-Atlantique, contre 6 % en 2008.
Le
développement croissant de l’exploration et de la production de ce gaz naturel s’avère particulièrement néfaste à l’environnement local : fracturation des roches, pollution des nappes
phréatiques par des substances toxiques, cancérigènes, mutagènes. Sans oublier quelques perturbateurs endocriniens. Ce qui explique que l’US EPA ait récemment lancé une étude d’impact sur
l’exploitation des GNC. Et que l’Etat de New York ait décrété, le 11 décembre dernier, un moratoire sur la fracturation hydraulique jusqu’au 1 er juillet prochain.au
moins.source JDLE
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22 septembre 2011
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Le procureur de la
République de Nice a ouvert une enquête pour tenter de déterminer les circonstances de la disparition, dans le parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes), de la louve Tinée, suivie par collier
GPS depuis avril et dont la trace a été perdue il y a 10 jours, a-t-on appris ce mercredi 21 septembre.
Le collier GPS a été retrouvé sectionné dans une rivière dimanche soir.
Il a visiblement été découpé manuellement et jeté dans la rivière, mais les équipes de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) et du parc du Mercantour n'ont trouvé aucun
indice concernant l'animal,.
Le loup étant une espèce protégée, il doit l'être également par la justice, a estimé le procureur Eric de Montgolfier, qui a ouvert une
enquête mardi.
Il est important de savoir dans quelles conditions la louve aurait pu être abattue. On n'a pas retrouvé de carcasse, on a simplement des
éléments qui nous permettent de penser qu'il a été libéré de ce collier, non sans dommage pour l'animal, a-t-il ajouté.
La louve Tinée avait été capturée dans le cadre du programme scientifique Prédateurs et proies sur les relations entre le loup et ses proies
sauvages, piloté par l'ONCFS en partenariat avec le parc national, le CNRS et la Fédération des chasseurs des Alpes-Maritimes.
C’était la troisième louve équipée d'un GPS dans le cadre de ce programme. Le collier renseignait sur ses déplacements et permettait de
localiser a posteriori l'ensemble des prédations occasionnées par la meute à laquelle elle appartenait, afin d'en mesurer l'impact sur les chamois, chevreuils, mouflons et cerfs.
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21 septembre 2011
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Le 21 septembre, les
Amis de la terre international (AT) célèbrent avec d’autres associations la «Journée internationale contre les plantations monocultures». Objectif: mettre en avant les impacts négatifs sur
l’environnement et les communautés locales de ces pratiques agricoles à grande échelle.
La conversion rapide
des forêts tropicales en plantations pour la production de bois affecte directement la biodiversité et n’est pas une solution au changement climatique, rappelle l’ONG qui cite une étude publiée dans la revue Nature le 14 septembre dernier.
Un motif de satisfaction. Chaque
année, 13 millions d’hectares sont encore déforestés, mais ce chiffre est en diminution de 19% depuis le début du siècle. Certes, le reboisement progresse. Mais la plupart du temps, c’est pour
constituer des monocultures au détriment de forêts anciennes, dont
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21 septembre 2011
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Des dizaines de sites
de stockage de déchets illégaux mettent en danger la santé des riverains, la qualité de l’eau, de l’air et des sols, alerte France Nature Environnement et deux de ses associations membres,
Ile-de-France Environnement et FNE Midi-Pyrénées dans un communiqué du 19 septembre.
Il n’y a pas que la
montagne de déchets de Limeil-Brévannes dans le Val de Marne qui pose problème. d’autres cas, moins médiatisés, préoccupent les associations écologistes.
Les départements de la
grande couronne francilienne en particulier ont tendance à servir d'exutoire aux déchets industriels et commerciaux puis aux déchets ménagers dans les centres d'enfouissement. Par exemple, la
société BMR, qui a déposé une demande d’autorisation en 2010 pour exploiter une plate-forme de traitement de déchets végétaux à Villeparisis (77), réceptionne en réalité des déchets non dangereux
et non inertes (bois, cartons, plastiques, ferraille) sans autorisation et sans aucun encadrement en matière de protection des sols et des eaux, peut-on lire dans le communiqué.
Comment en est-on arrivé à cette situation? Selon les écologistes, il n’y aurait toujours pas assez d’inspecteurs des installations classées pour contrôler les sites. En 2010, plus de 24.500
visites sur site ont été réalisées tous services d’inspection confondus, par 1.501 inspecteurs, selon le dernier bilan annuel de l’inspection paru récemment. Ce n’est pas assez, pour
contrôler les quelque 500.000 installations classées françaises. source JDLE
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20 septembre 2011
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La Commission européenne a présenté, le 15 septembre, sa proposition établissant les possibilités de pêche en mer Baltique pour
2012.
Sur la base des avis scientifiques, la Commission propose d'augmenter les totaux
admissibles des captures (TAC) pour les deux stocks de cabillaud de la mer Baltique, ainsi que pour deux stocks de hareng (stock occidental et stock du golfe de Botnie).
En revanche, Bruxelles juge nécessaire de réduire les TAC des stocks des autres espèces,
et en particulier du saumon, en raison de leur état critique.
La Commission propose également de limiter le nombre de jours en mer pour les navires de
pêche aux niveaux établis l'année dernière. Ces mesures visent avant tout à rendre durables les pêcheries de la mer Baltique, tant sur le plan environnemental qu'économique, en suivant les
recommandations des scientifiques.
La
proposition de la Commission repose sur les
avis scientifiques du comité scientifique, technique et économique de la pêche (CSTEP) et du Conseil international
pour l'exploration de la mer (CIEM). Le conseil consultatif régional pour la mer Baltique a été consulté sur cette proposition sur la base du document de consultation
de la Commission du mois de mai
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18 septembre 2011
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La société belge
Greenwatt a inaugure, le vendredi 16 septembre, sa première unité de méthanisation en France, installée chez le producteur Melon Philibon.
L’installation, d’une
puissance installée de 100 kW, fournira 1,7 MWh électrique et 1, 68 MWh thermique par jour. Son carburant ? Des melons non conformes, impropres à la consommation, de la société Boyer, située
à Moissac dans le Tarn-et-Garonne. Greenwatt avait déjà fait ses preuves avec sa première unité industrielle, qui traite 20 tonnes par jour de chicons à Nivelle, en Belgique, et produit 70 m3 de
méthane, au lieu de 50 m3 avec un procédé traditionnel, selon Sylvain Panas, gérant d'Energie Bio Consult, qui commercialise en France la technologie belge, issue de l'université de
Louvain-la-Neuve. L'astuce réside dans la dissociation des deux réactions qui mènent à la fabrication de méthane. La première étape (hydrolyse et acidogénèse) transforme les molécules organiques
en acides gras. La seconde étape (acétogénèse et méthanogénèse) convertit ces acides gras en méthane. « Or, avec des végétaux, la première étape est plus rapide que la seconde. L'accumulation
d'acides gras fait donc chuter le pH, inhibant les bactéries méthano-gènes. Séparer ces deux opérations améliore donc le rendement », explique le chef d'entreprise. Cerise sur le gâteau, cette
installation est cinq fois plus compacte que les procédés traditionnels, ce qui réduit les coûts
source: environnement magazine
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17 septembre 2011
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Dans un rapport publié hier, la
Cour des comptes épingle des lacunes dans la gestion locale des déchets ménagers. Alors que les dépenses liées grimpent de 6% par an, les coûts restent peu maîtrisés, l’organisation territoriale
n’est pas toujours pertinente et les équipements sont parfois en surcapacité.
Dans les transferts de compétences des
communes vers les structures intercommunales, des irrégularités persistent. A force d’être démembrées, les compétences de collecte et traitement ne sont pas claires et restent sujettes à
contentieux. En tant qu’assimilés, les déchets des commerces et artisans sont sources de désaccord, certaines collectivités estimant ne pas avoir à les collecter. Sur ce point, la Cour est
ferme : selon elle, la charge des déchets assimilés ne devrait pas être supportée par les ménages. La mise en place d’une redevance spéciale est d’ailleurs possible mais trop peu de
collectivités l’appliquent. Souvent, elles pêchent de toute façon en termes de maîtrise comptable : les démarches de comptabilité analytique ou la tenue d'un budget annexe
« déchets » ne sont pas légion.
Les sages de la rue Cambon les
encouragent donc à miser sur cette maîtrise de leurs coûts - mais aussi sur le suivi d’indicateurs de performance plus fiables qui ne le sont actuellement - et mettent en avant les bonnes
pratiques de certaines. Exemple : pour éviter les tournées inutiles, la ville de Saumur (Maine-et-Loire) a rationalisé son système de collectes sélectives et dégagé de substantielles
économies. « Il y a des progrès à faire dans de nombreux domaines. Les efforts se sont jusque là beaucoup concentrés sur les équipements, la mise aux normes des incinérateurs, mais il reste
le problème des exutoires. Une vingtaine de départements n’en ont pas assez et doivent exporter leurs déchets vers d'autres mieux pourvus », constate Didier Migaud, premier président de la
Cour des comptes. Elle plaide par ailleurs pour un renforcement du contenu des plans départementaux d’élimination des déchets ménagers, trop imprécis selon la Cour, et pour un meilleur
contrôle du service rendu par les délégataires.
source: environnement magazine
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17 septembre 2011
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Les forêts sèches de
Nouvelle-Calédonie se réduisent comme peau de chagrin. Leur surface est passée de 4.500 kilomètres carrés² à l’origine, à 45 km² aujourd’hui. Le WWF tire la sonnette d’alarme dans un communiqué
du 14 septembre.
On nomme forêts sèches
ou «sclérophylles» («aux feuilles coriaces») l’ensemble des formations forestières qui se développent dans un climat sec (moins de 1.100 millimètres de pluie par an), et qui sont soumises aux
alizés desséchants et à une saison sèche pendant 6 mois de l’année. «Elles se situent sur la côte Ouest de la Nouvelle-Calédonie et s’étendent du littoral jusqu’à 300 ou 400 mètres
d’altitude, très souvent sur roches sédimentaires et plus rarement sur roches basaltiques», détaille le Programme de conservation de la forêt sèche.
Il s’agit de
l’écosystème terrestre tropical le plus menacé de la planète, selon le WWF, à cause de l'urbanisation, de l'élevage, de l'agriculture, des feux de brousse et de l'introduction d'espèces
envahissantes. Méconnues, elles abritent pourtant 450 espèces végétales, dont près de 6 sur 10 n’existent nulle part ailleurs dans le monde, ainsi qu’une faune très diversifiée d’insectes (33
espèces de papillons), de mollusques, de reptiles et d’oiseaux.
Dans son communiqué, le
Fonds mondial pour la nature rappelle les actions de conservation mises en place depuis 2001. Plusieurs chantiers de restauration et de reforestation ont été lancés avec la participation des
populations locales. L’objectif est de restaurer «près de 50 hectares de forêt sèche et empêcher la formation de cimetières d’arbres en protégeant des parcelles existantes et prioritaires
avec les propriétaires privés, en restaurant des parcelles endommagées, en éliminant les espèces envahissantes et en replantant des espèces endémiques». L’action se poursuivra en 2012,
indique l’ONG
source JDLE
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13 septembre 2011
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Le groupe pétrolier Total a indiqué lundi qu'il
souhaitait continuer à rechercher du gaz de schiste dans le sud-est de la France, dans le cadre d'un permis exclusif obtenu en 2010 pour une durée de 5 ans. mais sans avoir recours à la
technique de la fracture hydraulique, désormais interdite.
Ce permis dit de"Montélimar" couvre une zone de 4 327
km² le long du Rhône du nord de Montélimar jusqu'à Montpellier.
Dans le cadre de la loi adoptée en juillet sur l'exploration et l'exploitation des gaz et huile de schiste, les titulaires de permis avaient jusqu'au 13
septembre pour déclarer la technique utilisée et s'ils renonçaient ou pas à leurs droits d'exploration
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